Paroisse Sainte Kateri Tekakwitha

Diocèse de Tours

 4ème Dimanche de l'Avent (semaine IV du Psautier)


Sainte Françoise-Xavière Cabrini

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Hommage à Jacqueline Aubry
Par VDA**********AIL le 15/03/2016 23:38:06:00, cet article a été lu 154 fois.
Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12 ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté extraordinaire...

http://www.ilebouchard.com



Mademoiselle Jacqueline Aubry a été rappelée à Dieu le 15 mars 2016, à l’âge de 80 ans, à l’hôpital de St-Benoît-La-Forêt (37), entourée de la prière de ses proches.

Entrée dans le grand âge et atteinte de la maladie « à corps de Léwy », apparentée à la maladie d’Alzheimer, elle résidait à la maison de retraite de Saint-Louans sur la commune de Chinon depuis 2015, accueillie par les sœurs Augustines.

Du 8 au 14 décembre 1947, Jacqueline Aubry, sa petite sœur Jeannette, Laura Croizon et Nicole Robin déclarent voir la Sainte Vierge et l’ange Gabriel dans l’église paroissiale Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard. Cet évènement sera à l’origine du pèlerinage. Jacqueline est la troisième des fillettes à partir vers le Père, après sa petite sœur en 2011 et Laura Croizon en 1999.

En 2001, Monseigneur André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorisait officiellement les pèlerinages et le culte public à Notre-Dame de la Prière.

Sa sépulture

  • Sa sépulture sera célébrée en l’église Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard, à une date en cours de fixation à l’heure où nous mettons en ligne l’article.
  • En raison de l’affluence attendue : retransmission vidéo à l’Accueil Notre-Dame.
  • L’inhumation au cimetière Saint-Gilles se fera dans l’intimité.
  • A l’issue, un verre de l’amitié sera proposé à l’Accueil Notre-Dame sur le parvis de l’église Saint-Gilles.

Chapelle ardente

Les paroissiens et les pèlerins pourront venir se recueillir dans la chapelle ardente, à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église saint-Gilles, de 9h à 11h (messe à l’église à 11h15) et de 14h à 18h15 (messe à l’église à 18h30).

Biographie de Jacqueline Aubry

Jacqueline Aubry est née le 28 septembre 1935 à L’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). Ses parents, Marcel Aubry et Madeleine Robin, mariés en 1928, tiennent une pâtisserie au 16 de la rue Gambetta. Jacqueline a un frère aîné, Jacques (1933-1997) et une sœur plus jeune, Jeannette (1940-2011). La mère travaillant, une voisine, Mlle Grandin, emmène en promenade les petits Aubry. C’est elle qui apprendra à Jacqueline à réciter le Je vous salue Marie.

Mr et Mme Aubry ne pratiquent pas, mais ils envoient leurs filles à l’école primaire tenue par les Sœurs de Jeanne Delanoue, rue de Beauvais, et au catéchisme à la paroisse. Jacqueline obtient son certificat d’étude en 1949, puis apprend la couture.

En 1951, Monsieur Aubry meurt d’un cancer et Madame Aubry, après avoir mis la pâtisserie en location, s’installe à Tours avec ses enfants. Jacqueline travaille quelques temps dans une boutique d’objets d’art puis, grâce à une religieuse qui aide sa famille, elle prépare le brevet élémentaire et devient institutrice. Elle enseignera à l’Institut Saint-Saturnin, rue des Tanneurs, puis à l’école Sainte-Agnès sur la paroisse Notre-Dame-la-Riche. Ses dons pédagogiques lui vaudront une appréciation élogieuse de l’inspecteur. Très aimée des enfants, elle éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou religieuse. À la suite de problèmes de santé, elle prend sa retraite en 1992 et revient habiter L’Ile-Bouchard.

Au-delà de ces faits extérieurs, la vie de Jacqueline Aubry a été profondément marquée par les événements survenus à L’Ile-Bouchard en 1947, alors qu’elle avait 12 ans.

Rappelons que le 8 décembre 1947 à 13 heures, encouragées par les religieuses de l’école, Jacqueline, sa sœur Jeannette et sa cousine Nicole entrèrent prier dans l’église Saint-Gilles. C’est là qu’elles virent toutes les trois « une belle Dame » dans l’angle de la chapelle de la Sainte-Vierge. Ce fut le début d’une semaine d’apparitions quotidiennes durant lesquelles celle qui se présenta comme leur « Maman du ciel » invita les enfants à « prier pour la France qui en a grand besoin ». Depuis, les pèlerinages à Notre-Dame de la Prière n’ont cessé de se développer.

Jacqueline, elle, est restée discrète au point qu’il est arrivé fréquemment à des pèlerins de la rencontrer dans l’église Saint-Gilles, en train de faire les bouquets ou le ménage. Elle ne se faisait pas reconnaître, même si on lui demandait où était Jacqueline Aubry ! Par sa participation à la messe quotidienne et au chapelet, par son intercession pour les intentions qu’on lui confiait, elle a vécu fidèlement l’invitation de la Vierge Marie à prier.

En 1998 elle est entrée dans la Communauté de l’Emmanuel, où, à son habitude, elle est restée discrète.

Obéissante à l’Eglise, elle acceptait de donner le témoignage des apparitions de 1947, qu’elle avait le don de raconter comme si elle venait juste de vivre ces événements. Ne ramenant rien à elle-même, elle éveillait chez ses auditeurs le goût de la prière et l’amour de la Vierge Marie.