Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12
ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses
parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même
inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte
Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans
l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je
vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté
extraordinaire...
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Mademoiselle Jacqueline Aubry a été rappelée à Dieu le 15 mars 2016,
à l’âge de 80 ans, à l’hôpital de St-Benoît-La-Forêt (37), entourée de
la prière de ses proches.
Entrée dans le grand âge et atteinte de la maladie « à corps de
Léwy », apparentée à la maladie d’Alzheimer, elle résidait à la maison
de retraite de Saint-Louans sur la commune de Chinon depuis 2015,
accueillie par les sœurs Augustines.
Du 8 au 14 décembre 1947, Jacqueline Aubry, sa petite sœur Jeannette,
Laura Croizon et Nicole Robin déclarent voir la Sainte Vierge et l’ange
Gabriel dans l’église paroissiale Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard. Cet
évènement sera à l’origine du pèlerinage. Jacqueline est la troisième
des fillettes à partir vers le Père, après sa petite sœur en 2011 et
Laura Croizon en 1999.
En 2001, Monseigneur André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours,
autorisait officiellement les pèlerinages et le culte public à
Notre-Dame de la Prière.
Sa sépulture
- Sa sépulture sera célébrée en l’église Saint-Gilles de
L’Ile-Bouchard, à une date en cours de fixation à l’heure où nous
mettons en ligne l’article.
- En raison de l’affluence attendue : retransmission vidéo à l’Accueil Notre-Dame.
- L’inhumation au cimetière Saint-Gilles se fera dans l’intimité.
- A l’issue, un verre de l’amitié sera proposé à l’Accueil Notre-Dame sur le parvis de l’église Saint-Gilles.
Chapelle ardente
Les paroissiens et les pèlerins pourront venir se recueillir dans la
chapelle ardente, à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église
saint-Gilles, de 9h à 11h (messe à l’église à 11h15) et de 14h à 18h15
(messe à l’église à 18h30).
Biographie de Jacqueline Aubry
Jacqueline Aubry est née le 28 septembre 1935 à L’Ile-Bouchard
(Indre-et-Loire). Ses parents, Marcel Aubry et Madeleine Robin, mariés
en 1928, tiennent une pâtisserie au 16 de la rue Gambetta. Jacqueline a
un frère aîné, Jacques (1933-1997) et une sœur plus jeune, Jeannette
(1940-2011). La mère travaillant, une voisine, Mlle Grandin, emmène en
promenade les petits Aubry. C’est elle qui apprendra à Jacqueline à
réciter le Je vous salue Marie.
Mr et Mme Aubry ne pratiquent pas, mais ils envoient leurs filles à
l’école primaire tenue par les Sœurs de Jeanne Delanoue, rue de
Beauvais, et au catéchisme à la paroisse. Jacqueline obtient son
certificat d’étude en 1949, puis apprend la couture.
En 1951, Monsieur Aubry meurt d’un cancer et Madame Aubry, après
avoir mis la pâtisserie en location, s’installe à Tours avec ses
enfants. Jacqueline travaille quelques temps dans une boutique d’objets
d’art puis, grâce à une religieuse qui aide sa famille, elle prépare le
brevet élémentaire et devient institutrice. Elle enseignera à l’Institut
Saint-Saturnin, rue des Tanneurs, puis à l’école Sainte-Agnès sur la
paroisse Notre-Dame-la-Riche. Ses dons pédagogiques lui vaudront une
appréciation élogieuse de l’inspecteur. Très aimée des enfants, elle
éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou
religieuse. À la suite de problèmes de santé, elle prend sa retraite en
1992 et revient habiter L’Ile-Bouchard.
Au-delà de ces faits extérieurs, la vie de Jacqueline Aubry a été
profondément marquée par les événements survenus à L’Ile-Bouchard en
1947, alors qu’elle avait 12 ans.
Rappelons que le 8 décembre 1947 à 13 heures, encouragées par les
religieuses de l’école, Jacqueline, sa sœur Jeannette et sa cousine
Nicole entrèrent prier dans l’église Saint-Gilles. C’est là qu’elles
virent toutes les trois « une belle Dame » dans l’angle de la chapelle
de la Sainte-Vierge. Ce fut le début d’une semaine d’apparitions
quotidiennes durant lesquelles celle qui se présenta comme leur « Maman
du ciel » invita les enfants à « prier pour la France qui en a grand
besoin ». Depuis, les pèlerinages à Notre-Dame de la Prière n’ont cessé
de se développer.
Jacqueline, elle, est restée discrète au point qu’il est arrivé
fréquemment à des pèlerins de la rencontrer dans l’église Saint-Gilles,
en train de faire les bouquets ou le ménage. Elle ne se faisait pas
reconnaître, même si on lui demandait où était Jacqueline Aubry ! Par sa
participation à la messe quotidienne et au chapelet, par son
intercession pour les intentions qu’on lui confiait, elle a vécu
fidèlement l’invitation de la Vierge Marie à prier.
En 1998 elle est entrée dans la Communauté de l’Emmanuel, où, à son habitude, elle est restée discrète.
Obéissante à l’Eglise, elle acceptait de donner le témoignage des
apparitions de 1947, qu’elle avait le don de raconter comme si elle
venait juste de vivre ces événements. Ne ramenant rien à elle-même, elle
éveillait chez ses auditeurs le goût de la prière et l’amour de la
Vierge Marie.
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