Peut-on trouver Dieu au bout d’une course au large ? Quelle est la
dimension spirituelle d’une traversée en solitaire ? La fréquentation du
danger pousse-t-elle à la prière ? A partir de leurs expériences, trois skippers évoquent leur confinement un peu particulier ...Victor Jean-Noël, le guadeloupéen,
exprime avec sagesse l’attrait de la mer et sa recherche de calme et de
sérénité, une solitude habitée par Dieu.
Franck-Yves Escoffier,
vainqueur de nombreuses courses, est un battant qui vit de la mer.
Jusque dans les tempêtes, il savoure le plaisir de la vitesse et de la
réussite.
Pour Damien Grimont, les courses sont des occasions de
dépassement de soi. Il raconte avec sensibilité les épreuves rencontrées
et surmontées qui ont forgé sa confiance.
Les trois skippers
expliquent comment, seuls face à eux-mêmes, ils se sont confrontés aux
questions essentielles sur le sens de la vie et la place de Dieu.
La mer dans l'Ancien et le nouveau Testament
La Mer, bien que peu représentée dans la Bible, y a tout de même sa place. Après Jonas, la figure de la mer qui parle se retrouve aussi dans les Evangiles. Jésus s’est endormi dans une barque. Ses disciples le réveillent car le bateau coule. Mais par sa Parole, Jésus apaise la Mer.
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